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dans la forêt - Page 4

  • Passer la soirée dans la forêt. Bis.

    On poursuit la lecture de Dans la forêt, de Jean Hegland.
    De même, on poursuit plusieurs réflexions commencées depuis des années.
    L’une, sur l’essentiel et l’accessoire. Les deux héroïnes de l’histoire sont entourées, dans leur maison, de tout un tas de choses qui ne leur sont plus d’aucune utilité dans leur nouvelle vie ; et, en raison justement de leur nouvelle façon de vivre, elles mesurent combien toutes ces choses auxquelles elles tenaient tant n’étaient que futilité : elles n'avaient pour but que de les occuper, de leur faire tuer le temps. Cela ne les faisait pas vivre vraiment. C’est une critique forte de la société de consommation que ce livre dans lequel les personnages sont au début de l’histoire quasi désincarnés et, bien que vivant dans la forêt, coupés totalement de la nature qui les entoure.
    Les autres réflexions vont et viennent au cours des pages.
    Survivre à la mort d’un être cher. Donner un sens à sa vie. Faire des choix, mais lesquels. Se satisfaire de ce qu’on a.
    On en est à la page 200.

  • Moisson.

    Avoir le temps d’aller au Grand marché du mercredi à Sanary. Faire toutes les allées, tranquillement. Acheter un couteau-économe de la marque Nogent pour remplacer le dernier en date, encore perdu, puisque c’est leur lot que de disparaître, comme les petites cuillères ou les chaussettes. Choisir celui-ci avec un manche jaune vif pour mieux le remarquer parmi les épluchures. Croiser des amies. Papoter. Aller prendre un café au Sport. Prendre date pour un prochain après-midi tricot-couture-thé-gâteau.
    Ranger les papiers administratifs.
    Ranger le placard à chaussures : jeter les paires qu’on ne met plus car trop usées, apporter à Emmaüs celles qui sont en bon état et qu’on ne met plus non plus car achetées sur un coup de tête, nettoyer celles qu’on va garder et mettre sur la boîte une photo pour mieux les repérer. Les répartir comme suit sur les trois étagères : en bas, les chaussures d’hiver, en haut, celles pour l’été, au milieu celles pour la mi-saison.
    Faire un grand ménage de printemps.
    De bonne heure le matin, aller à la laverie laver deux boutis. Tricoter en attendant la fin du cycle de lavage. Ensuite, aller les étendre chez une amie qui a un grand fil dans son jardin. Les récupérer en fin de journée, secs, sentant bon le soleil, et rentrer les remettre en place.
    Longer la corniche de Tamaris dans un sens puis dans l’autre.
    Poursuivre la lecture de Dans la forêt. Arriver à la page 125.